Quand de nombreux pans de l’économie ont été mis en pause, notre agence n’a pas cessé de travailler, même si cela était un peu au ralenti… Retour sur cette expérience si particulière.
Les chantiers, entre fermetures et maintien d’activité, ont été durement impactés par la crise sanitaire que nous traversons. Comment Agencéa a fait face à la crise ? Quelles mesures ont été prises ? Nous avions envie de partager ce que nous avons vécu ces derniers mois.
Les chantiers, entre maintiens et fermetures
Pendant la période de confinement, certains de nos chantiers ont été fermés. Un autre a pu continuer et même être achevé : il s’agit du magasin Aldi aux Bassins à Flots. Aldi est un magasin d’alimentation : de ce fait, le chantier n’a pas été forcé de s’arrêter. Il a été livré en avril et le magasin a pu ouvrir, en plein confinement.
Quant à nos autres chantiers, deux d’entre eux ont été stoppés mais ont pu reprendre avant la fin du confinement : il s’agit des magasins Cultura à Bordeaux Lac, qui a ouvert en juin, et Gedimat à Villenave d’Ornon.
Une organisation de l’agence modifiée
Afin de suivre l’évolution de ces chantiers, nous avons dû mettre en place, au sein de l’agence, une organisation particulière. Les deux associés, Jean-Christophe Perrodo et Jean-Jacques Rabeisen, ont été les seuls à se déplacer sur les chantiers. Les collaborateurs ont, quant à eux, continué à travailler partiellement, en télétravail. Pour cela, les postes de travail ont été déplacés à leur domicile et ils ont pu continuer à se connecter au serveur de l’agence.
Une sécurité renforcée
Afin d’assurer la sécurité de chacun, la première étape a été de trouver masques et gel hydroalcoolique pour les suivis de chantier. Ce qui n’a pas été la partie la plus facile !
D’autre part, nous nous sommes appuyés sur le guide fourni par l’OPPBTP (Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics), édité afin de relancer les chantiers en France. Grâce à ce guide, nous avons pu mettre en place des process assurant la sécurité sanitaire pour la reprise des chantiers.
En fonction des préconisations du guide, les coordinateurs SPS (Sécurité et Protection de la Santé) ont mis à jour leurs plans généraux de coordination, ou PGC ; ils ont ainsi pu assurer la coordination des entreprises entre elles.
Les protocoles mis en place
Sur chaque chantier, un référent COVID-19 a été nommé. En parallèle, chaque entreprise devait elle aussi avoir un référent COVID. De nombreuses réglementations ont dû être appliquées. Par exemple, le nombre de compagnons sur chaque chantier était réglementé en fonction de la taille du chantier et du nombre d’entreprises présentes. Ainsi, au début, seuls deux compagnons par entreprise étaient autorisés.
Ce protocole a donc imposé du travail et des problématiques supplémentaires. Si cela n’a pas impacté les coûts des chantiers en cours, qui se sont adaptés, le maintien de ces protocoles pourrait affecter les budgets des chantiers à venir.
Les soutiens pendant la crise
Afin de soutenir les agences d’architecture, la MAF, Mutuelle des Architectes Français, s’est mobilisée : en plus du report des échéances, une protection spécifique au Covid-19 a été offerte à l’ensemble des adhérents et de leurs salariés. Par ailleurs, le PGE, ou Prêt Garanti par l’État, a permis de prévenir des difficultés de trésorerie. Les banques, également, nous ont soutenus.
L’adaptation de l’agence aux nouvelles réglementations a donc permis de reprendre les chantiers. Notre agence a sans cesse continué à travailler, et peut se projeter sereinement dans des projets futurs.